Le MIFA, un catalyseur des investissements privés dans le secteur agricole.

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Des solutions concrètes à la suite de diagnostics bien établis pour un Togo intégré et transformé. La démarche du Distingué Militant est la même, dans la formulation de ses engagements politiques au profit des populations : innovante et inclusive. Et ce fut le cas du secteur stratégique de l’agriculture. En 2017 au Togo, il est noté que les banques et le système de financement décentralisé n’allouaient que 0,2% de leur portefeuille de crédit à ce secteur qui contribue pourtant à 40% du PIB national. Pour renverser cette tendance, Faure Gnassingbé a lancé en juin 2018, le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA).

Fondé sur le partage des risques et transformé six mois après la phase pilote en une société anonyme, le MIFA S.A a réussi à mobiliser les financements nécessaires lors de la première année, pour 75. 000 acteurs agricoles dont 70. 000 producteurs, près de 500 coopératives et à permis de générer 140. 000 emplois. Trois années après, en plus d’avoir rapproché les banques et le monde rural, le mécanisme est devenu un véritable catalyseur des investissements privés pour avoir professionnalisé les filières agricoles, structuré les chaînes de valeur et développé des produits assurantiels innovants et adaptés.

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L’impact du mécanisme sur les producteurs n’a cessé de s’accroître avec un effet levier pour l’agriculture car l’objectif fixé est d’atteindre un million de personnes dans le secteur. Dans ce même ordre, en juin dernier, deux nouveaux actionnaires ont rejoint le capital du MIFA. Il s’agit de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) et la holding ARISE Special Economic Zone. Une entrée qui vise à “mieux mobiliser cet outil pour accompagner la stratégie de développement agro industrielle de notre pays, notamment dans le cadre du développement de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé”.


Et pas que. La focalisation sur des filières prioritaires, l’amélioration des revenus des producteurs et la fourniture en quantité suffisante de matières premières aux industries locales seront au centre des nouvelles perspectives. Ce qui fera du MIFA comme le souhaite le Premier Militant, un catalyseur des investissements privés dans le secteur. Un exemple à cet effet : rien qu’à cause des impacts significatifs du MIFA, la BOA-Togo s’était engagée en 2020 à mobiliser 7 milliards de francs CFA de crédits pour le secteur agricole contre 4,8 milliards en 2019, soit une hausse de plus de 45 % en un an. Une révolution !

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